On est tous, qu’on le veuille ou non, l’influenceur de quelqu’un. Le pouvoir d’influence est plus ou moins considérable selon les individus, leur position, leur charisme, leur expertise.
Le marketing s’est toujours intéressé de prêt à l’identification de ces influenceurs. Souvent appelés leaders d’opinions, on les guette, on les analyse afin de comprendre qui ils sont et comment les influencer pour qu’ils influencent les autres. Si je vous raconte tout cela – car vous pourriez vous demander le rapport avec le web – c’est que ces influenceurs sont tout le monde et ils sont partout sur le web.
La prolifération des réseaux sociaux, des communautés, donne un coup de fouet au marketing d’influence. La capacité à influencer quelqu’un étant proportionnelle à la « visibilité » mais aussi à la « capillarité » des réseaux, vous comprendrez qu’internet inspire de plus en plus d’hommes de marketing à en décoder les aspects et à en utiliser les méandres.
Faisons un court retour sur ce qu’est l’influence.
Il en existe plusieurs types bien sûr, aussi concentrons nous sur l’influence sociale. Selon wikipédia, l’influence sociale ou la pression sociale c’est l’influence exercée par un groupe sur chacun de ses membres aboutissant à lui imposer ses normes dominantes en matière d’attitude et de comportement.
Cette influence entraine la modification des attitudes, croyances, opinions d’un individu ou d’un groupe suite au contact avec un autre individu ou groupe. On distingue classiquement trois types d’influence sociale : le conformisme, la soumission à l’autorité, l’innovation. Cette définition m’inspire deux choses.
- Influence est posée ici au même titre que pression, ce qui semble induire un rapport de force. C’est étrange mais probablement graduel selon les sources d’influences et les types. Je serais d’ailleurs curieuse d’avoir l’avis d’un sociologue sur la nature de la « pression » des marques et des réseaux sociaux sur internet.
- « La soumission à l’autorité » prend un caractère coercitif que j’imagine assez mal les réseaux sociaux sur internet être capable d’exercer (en tout cas j’imagine mal une marque souhaiter à dessin orienter sa stratégie dans cette direction), encore que, l’imagination est parfois sans limites.
Donc on l’a compris : si on est capable d’influencer les attitude ou le comportement d’un ou plusieurs groupes, c’est la victoire assurée pour une marque.
Savez-vous donc ce qui se trame derrière les stratégies marketing ? Savez-vous, si vous avez une marque à imposer ou un produit à lancer comment tirer partie de ces mécanismes ? Je ne suis pas experte du domaine, mais je pense que ces informations vous seront utiles : Le marketing d’influence d’attache en particulier à pratiques : Identifier les influenceurs et les ranger selon leur importance, faire du marketing auprès de ces influenceurs pour améliorer la perception de la marque auprès de cette cible, faire du marketing au travers de ces infleunceurs en utilisant leur pouvoir d’influence au bénéfice de la marque et enfin convertir ces influenceurs en avocats de la marque pour qu’ils défendent eux-même spontanément la marque.
Dans un contexte hypra-conducteur, très réactif comme le web, la tâche semble d’abord complexe. Si l’on ajoute à cela que les communautés n’ont de cesse de se faire et de se faire, que les influents d’un jour sont rapidement insignifiants le lendemain, on comprend l’attitude parfois un peu maladroite des marques, qui, plutôt que de se confondre en analyse, « envoient la sauce » sur tout ce qui ressemble de près ou de loin à un blogueur.
Bref, les communiqués massifs, les messages insipides, sont la preuve flagrante que ces marques en questions n’ont pas encore adopté le marketing d’influence.
On peut comprendre cette attitude car décoder et comprendre les règles de ce petit monde du net n’est de loin pas facile. Il y a toujours des formations pour le blog, des séances d’information sur les communautés et les réseaux sociaux, toujours est-il que cela est complexe. Et vous, quelle est votre stratégie de marque ? Le monde des influenceurs du web vous inspire-t’il des recherches et des ressources ou pas encore ?