Social graph : Si votre entreprise n’est pas active online, vous êtes mort
Misc

Social graph : Si votre entreprise n’est pas active online, vous êtes mort

Le titre est provocateur, mais c’est le résultat de la publication de la dernière étude de Forrester. Cette échelle crée par Forrester il y a 3 ans maintenant montre comment les divers populations contribuent en ligne. L’intérêt de la catégorisation des profils par rapport à leur implication dans les réseaux sociaux permet de comprendre comment les gens utilisent le net. Il n’y a pas deux clans de ceux qui ne feraient rien et ceux qui feraient quelque chose, mais de subtiles segmentations qui décrivent très bien ce que nous observons sur le web. Il y a les Spectateurs qui vont juste lire, il y les Joiners qui vont maintenir un profil sur les réseaux sociaux, les Collectors qui vont faire de la veille active et « collecter » des flux RSS, de l’information, qui tageront et voteront pour des articles qu’ils trouvent intéressant, les Critics qui participeront en faisant connaitre leur opinion via des commentaires, des wiki, des votes ou des avis et puis les Créateurs qui publieront leur propre blog ou micro-blog et auront une activité online soutenue. Ce qui est intéressant c’est que ce rapport et les statistiques qui établissent quelle proportion de la population se trouve dans quelle catégorie, viennent d’être mises à jour pour 2008. Et si l’étude de 2007 se cantonnait au marché US, l’étude de 2008 a été aussi réalisée pour 10 autres pays (dont la France).

Ce qui ressort de ces statistiques

Ce qui est très impressionant dans l’évolution entre 2007 et 2008 c’est que nous sommes passé de 44% (presque la moitié de personnes inactives) à quasiment 70%, soit presque 3 personnes sur 4 de personnes maintenant spectateurs. C’est énorme ! Si il était raisonnable d’imaginer que le phénomène des nouvelles technologies se limitaient donc à des populations de geek avertis, cela n’est plus le cas. Le phénomène est global et massif. Non seulement il est massif pour les consommateurs – on achète plus un voyage, une voiture, des meubles sans regarder online, comparer, prendre le pouls des recommandations de son réseau – mais il est encore plus radical pour les acheteurs online.Regardez cette intéressante étude sur les populations d’acheteurs B2B.

C’est édifiant !

Plus de 91% des acheteurs online sont des Spectateurs : vos acheteurs lisent les blogs, regardent les vidéos et participent aux média sociaux qu’ils lisent assidument. Et 69% d’entre eux l’utilisent à des fins business. Même mieux puisque 55% de ces décideurs sont des Joiners, ce qui signifie qu’ils participent aux réseaux sociaux activement et 43% sont des créateurs de contenus tandis que 60% d’entre eux sont des critics. Ces chiffres, en comparaisons de ceux obtenus sur des populations indifférenciées, sont donc très supérieurs. Ceci est le signe que ce qui forge donc le cycle de décision est maintenant, à plus de 90% ce qui se passe online.

L’impact pour les entreprises

Si vous n’êtes pas activement présent online maintenant c’est suicidaire. Si vous êtes en B2B et que vous n’êtes pas online vous êtes déjà mort. Il faut définitivement passer le cap de l’action et cesser ces hésitations. Il n’y a plus à hésiter. Comme on l’expliquait récemment le risque est de ne pas agir. Dites vous bien que votre avenir, votre stratégie commerciale dépend maintenant ce votre présence en ligne et de ce que vous en faites. Les pratiques ont changé. Il ne suffit pas d’être présent mais il faut être actif en utilisant les nouvelles pratiques : écouter, participer, dialoguer. Ce n’est pas simple, cela vous semble peut être même encore obscure à comprendre, mais le temps presse. Il est encore possible de vous faire entendre et de faire la différence en agissant vite. Mais lorsque tout le monde, toutes les marques, se seront jetées à corps perdu dans des conversations, du marketing 2.0, quelle place vous restera t’il ? Vous souvenez vous de la difficulté qu’il y a percer des marché saturés comme l’a été celui de la publicité il y a 10 ans et les ressources couteuses qu’il fallait alors déployer ? Le online n’a pas ces niveaux de prix et ne souffre pas des mêmes problèmes. Mais comprenez bien qu’entre une marque qui aura su conquérir à force d’attention ses clients qui lui seront fidèle et vous qui débarquerez la bouche en coeur, l’énergie et les moyens qu’il vous faudra pour rattraper le temps et vous mettre ne serait-ce qu’à niveau de ce que les autres auront atteint comme expertise, rien qu’en apprenant avec leurs clients au fil du temps, vous couteront si cher que cela pourrait même causer votre perte.

Si vous n’existez pas online désormais, vous n’existez pas.

Sources :
L’étude sur les acheteurs B2B
L’étude sur le social technograph

Visited 7 times, 1 visit(s) today