Paris 2.0 c’était 2 jours et demi de conférences de toutes sortes pour moi. Parfois basiques, parfois barbantes, parfois géniales, les conférences et les intervenants, n’étaient pas tous égaux, mais dans l’ensemble très intéressants.
Ce qui m’a plus c’est notamment le côté « business » des présentations. Les gens sont venus parler de ce qu’ils mettent en place dans leurs entreprises. On sent d’ailleurs à cela la maturité du marché, Ca y est : les entreprises semblent enfin avoir compris que le consommateur a un pouvoir et que l’on ne musèle plus les conversations.
Certains mots cependant comme les « faber » et les ludens » ou encore les « externalités » ont retenu mon attention. Ce qui a été dit notamment autour des flagship et de la perception client ou encore sur le rôle des managers et l’arrivée de la génération Y a également retenu mon attention.
Ce qu’il me reste donc de ces deux jours c’est le sentiment que cela bouge.
- Les agences se questionnent
- Les indépendants se positionnent
- Les grandes entreprises, y compris des entreprises très industrielles, explorent
Cependant :
- C’est encore très orienté processus
- C’est encore trop auto-centric
- Et c’est encore souvent superficiel
Par exemple, appeler un community manager, une personne qui gère les feedbacks de vos clients c’est un abus de langage. Prétendre faire du management participatif, lorsque les individus sont encore évalués sur des critères individuels ou lorsque le participatif c’est juste d’avoir un profil et une photo sur un intranet et des intranets 1.0 c’est un peu limite.
Mais on y arrive. Je crois qu’il reste un domaine majeur qui n’a pas été abordé : la formation.
Car c’est bien joli de mettre dans les mains de vos collaborateurs ces nouveaux joujoux 2.0, si vous ne les formez pas, si vous ne formez pas leurs managers et si enfin, vous ne leur donnez pas la possibilité de tester ce qu’il auront appris, ce sera vain.
La question est : que voulez vous faire ? Non, la question est : que veulent vos clients.
Et pour le savoir, le seul moyen, c’est il me semble de favoriser la plus grande proximité, le plus grand nombre de lieux d’échanges, le plus haut niveau d’interactivité.
A méditer je trouve….