La semaine dernière, j’ai participé au Lift12 à Genève. Ce fut une riche expérience: de nombreuses conférences intéressantes et plusieurs workshops étaient organisés durant ces 3 jours.
Le workshop auquel j’ai participé était intitulé «Who framed crowdsourcing?»
Il est vrai que le mot crowdsourcing est assez à la mode ces temps-ci: environ 10’500’000 résultats dans Google. Je n’avais pas vraiment de définition claire sur le sujet, ni de connaissance particulière. Etait-ce une façon de distribuer des tâches à des personnes spécifiques? Déléguer quelque chose, mais quoi et à qui?
Description du workshop:
Crowdsourcing has received a great deal of attention over the past few years. But what does this buzzword really mean? Why should we use crowdsourcing? What can be crowdsourced? And how can we design successful crowdsourcing initiatives?
This workshop is part of a design science doctoral thesis carried out by Ulysse Rosselet, phd candidate in information systems at HEC lausanne, who has been studying this phenomenon for two years now.
The final goal of this research is to create a methodology to support the design of adequate crowdsourcing platforms.
Voici 2 définissions intéressantes:
«Crowdsourcing is the act of outsourcing tasks to an undefined, large group of people, through an open call.»
– Jeff Howe
“Crowdsourcing is channelling the experts’ desire to solve a problem and then freely sharing the answer with everyone”
– Henk van Ess
Pour bien engager un projet de «crowdsourcing», il est nécessaire de définir son périmètre en donnant des réponses au 5 points suivants selon Ulysse:
1 – Le but = pour quelle raison?
Pour réduire les coûts par exemple, comme le fait iStockphoto ou pour l’authenticité, comme le fait la communauté Lego en mettant les individus en relation, ou même la plateforme « Innocentive » pour l’innovation ou encore pour réduire les risques, comme le fait Threadless en produisant uniquement les t-shirts commandés, …
2 – L’activité = quoi?
Quelles actions seront transférées aux contributeurs, que leur demande-t-on de fournir: des idées ou solutions pour un problème donné? Une production spécifique d’objet ou même de code? Des illustrations?, …
3 – Les contributeurs (the crowd) = qui?
Qui sont ces contributeurs? Quels rôles ont-ils et quelles sont leurs compétences? Des spécialistes dans un domaine spécifique? Des généralistes? Une communauté particulière?, …
4 – Les raisons = pourquoi, combien?
Comment attirer et retenir les contributeurs? Quelles sont les raisons qui vont motiver les contributeurs? Pour un réussite personnelle comme le font les membres du « The Remix Project« , de l’altruisme comme les auteurs de Wikipedia, ou même pour le statut social avec iStockphoto, de la promotion personnelle au travers de Innocentive, ou encore une rémunération sous forme de jetons échangeables? Ou tout simplement de l’argent?, …
5 – Le tri = comment?
Comment coordonner le flux des contributeurs? A travers une évaluation d’acheteur potentiel, comme avec Threadless ou du même principe mais avec des entreprises avec la plateforme Innocentive? Par un processus cumulatif (reCaptcha) ou intégratif (Wikipedia)?
Toutes les réponses sont à mettre noir sur blanc simplement dans le diagramme qu’Ulysse à développé pour bien coordonner votre prochain projet impliquant du croudsourcing.
Remplissez-chaques cases et bon crowdsourcing!